jeudi 10 octobre 2013

l'ODE représentant le SPONG à un séminaire régional

l'ODE a  représenté le SPONG à Dakar pour un atelier régional avec le CORAF/WECARD dans le cadre la recherche de synergie entre Société civile et Recherche pour les meilleures résultats possibles. Le compte rendu pour ceux qui sont intéréssés.

Les 16 et 17 septembre 2013, a eu lieu à l’hôtel NOVOTEL de Dakar, un atelier de consultation pour l’intégration des ONG dans les activités du Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles/West and Central African Council for Agricultural Research and Development (CORAF/WECARD). A cela, s’ajoute l’absence de cadre de concertation entre recherche, services d’appui-conseil et de vulgarisation et ONG au niveau sous régional. Cependant, il est important de réfléchir sur les façons les plus appropriées pour mieux tirer profit de l’implication des ONG dans la mise en œuvre de la stratégie du CORAF/WECARD. C’est donc une opportunité pour le CORAF/WECARD et les ONG de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC) d’échanger et de réfléchir sur la nécessité et les conditions pour une contribution structurée, efficace et efficiente des ONG à la mise en œuvre du Plan stratégique du CORAF/WECARD.
L’atelier a concerné 23 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. L’ODE a été désigné par le SPONG pour y participer et c’est à ce titre que le présent rapport est produit pour les premiers responsables de l’ODE et pour le SPONG.
Les éléments saillants notés sont les suivants :
Le CORAF/WECARD est une réalité à deux niveaux: le Secrétariat qui est une équipe légère et dont le rôle est de coordonner les activités de recherche dans la sous-région Afrique de l’ouest et du centre, contribue à la mobilisation des ressources comme interface avec les bailleurs
Le CORAF au niveau pays avec les SNRA qui est l’opérationnel qui conçoit les projets et les mets en œuvre en conformité avec le PDDAA.
En effet, le CORAF/WECARD intervient au niveau du pilier n°4 du  Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine (PDDAA). En rappel, les piliers du PDDAA sont les quatre principaux secteurs d’intervention pour l’amélioration agricole et l’investissement dans l’agriculture. Chaque pilier est dirigé par son propre responsable. Ces quatre piliers sont : Gestion durable des terres et des eaux ; Accès aux marchés ; Approvisionnement alimentaire et réduction de la faim ; et Recherche agricole. Chaque pilier supervise différents programmes œuvrant à atteindre les objectifs du PDDAA. Vous pouvez obtenir davantage d’informations sur chacun de ces piliers en cliquant sur les liens suivants :
Les résultats suivants étaient attendus de l’atelier :
1        Une meilleure connaissance par les ONG du Plan stratégique 2007-2016, des Plans opérationnels 2008-2013 et  2014-2018 du CORAF/WECARD.
Concernant ce point deux exposés ont été faits. L’un sur le plan stratégique 2007-2016 http://www.coraf.org/documents/StrategicPlan07_016.pdf et ensuite sur les plans opérationnels 2008-2013 http://www.coraf.org/documents/OperationalPlan08_013.pdf et celui de 2014-2018 qui est en cours d’élaboration et pour lequel une contribution des ONG organisées en réseau est attendue.
2        Une meilleure connaissance par les ONG des procédures du CORAF/WECARD
Ces procédures concernent aussi bien les exigences en matière d’impact environnemental et social (politique environnementale et sociale du CORAF/WECARD) http://www.coraf.org/documents/EnvironmentalManagementFramework.pdf  que les finances et l’administration. A ce niveau l’observation essentielle est que dans les projets financés à travers le CORAF/WECARD, les salaires des agents ne sont pas éligibles. Ces exposés ont été suivis d’échanges pour une meilleure compréhension, enfin les processus multi-acteurs et plateformes d’innovation.
Ces échanges ont également fait l’objet d’échanges
3        La mise en place d’un réseau d’ONG fortement impliquées dans la recherche et le développement agricole.
Les différentes ONG présentes ont fait des exposés sur leur expérience dans le domaine du développement agricole et leurs collaboration avec les structures de recherche. Les ONG ont fortement apprécié cette initiative du CORAF et ont entamé la réflexion pour la mise en place de ce réseau.
4        Le développement d’un plan d’action pour l’implication des ONG dans la mise en œuvre du Plan stratégique du CORAF/WECARD.
Cette partie a fait l’objet de travaux de groupe dont les conclusions ont été présentées en plénière
Vue partielle des particpants en salle


Apres la présentation des travaux de groupe, les observations du représentant du directeur ont été les suivantes :
L’objectif global du réseau doit être celui du PDDAA. On devrait plutôt s’intéresser seulement à des objectifs spécifiques. La modération devrait corriger cet aspect.
Il n’est pas apparu les aspects partenariat, lobbying commun, projets communs entre ONG et CORAF/WECARD. C’est comme si l’on venant pour chercher l’argent du CORAF. Cette deuxième observation a bien sur frustré les ONG mais je pense qu’il faut le mettre au titre des écarts de langage non souhaité et qui trahit un peu la dynamique du CORAF/WECARD. Le représentant du Directeur a dû s’excuser avant que les travaux n’avancent.
Les échanges qui s’en sont suivis ont permis de noter des avancés dans différents domaines on note entre autre  que :
-          Il y a un consensus sur le besoin d’avoir un consortium des ONG. Il n’est pas possible d’avoir un projet de statut en quittant ici.
-          Le travail réalisé fera l’objet d’un rapport au conseil d’administration  du CORAF/WECARD en novembre 2013.
Les ONG devront :
-          Faire un draft de statut, note conceptuelle. Mettre en place une équipe restreinte de 4 personnes ressources pour rédiger les textes
-          Choisir une dénomination : Sur place les participants ont choisi le terme Réseau
-          Se fixer des objectifs qui peuvent permettre d’avancer.
Avec les résultats des travaux de groupe, la gouvernance a déjà été élaborée dans les grandes lignes. Le rapport de l’atelier qui sera produit par le CORAF/WECARD devrait cristalliser ces éléments
On a pu mettre en place un comité pour travailler à un projet de statut et une note conceptuelle appuyé par le CORAF/WECARD. Les participants ont jugé bon que Mme IRIE LOU Colette (coopté par le CORAF/WECARD) qui a jusque-là a représenté des ONG dans le conseil d’administration préside ce comité et présente les conclusions au Conseil d’administration du CORAF/WECARD. Les trois autres membres devaient être issus respectivement de l’Afrique de l’Ouest, du centre et d’un pays anglophone. Sur cette base, le comité a été composé comme suit :
-          Présidente Mme IRIE LOU Colette (CI)
Membres :
-          Amacodou DIOUF, (SENEGAL) pour l’Afrique de l’Ouest
-          AGUIYI Godswill Chinonye (NIGERIA) au titre des pays anglophones
-          TSOKGNA YANZEU Jean Charles (CAMEROUN) pour l’Afrique Centrale.
Le chronogramme suivant a été retenu pour réaliser nos ambitions :
-           Elaboration d’un rapport de la rencontre et production d’un projet de l’implication des ONG dans le processus avant le 07 novembre  pour s’assurer que cela soit pris en compte dans le budget 2014 du CORAF/WECARD.
-          Plan d’action minimum, avec un projet de statut et de règlement intérieur (pour novembre 2013).
-           AG constitutive pour la validation des textes et l’élection du bureau (janvier 2014).
Mme IRIE LOU a dit merci à tous les pays pour leur présence. Elle a sollicité la disponibilité du modérateur jusqu’à l’élection du bureau. Elle a poursuivi en exprimant l volonté des ONG à être au cœur du développement de la sous-région. Pour elle il faut que l’Afrique réussisse vraiment la sécurité alimentaire. Elle a exhorté à une union des cœurs pour avoir les meilleurs résultats. Elle a remercié le CORAF/WECARD pour l’initiative et souhaité que Dieu raccompagne tout le monde.

Apres elle, quelques avis de participants ont été pris dans la salle par les organisateurs. Quelques éléments saillants sont notés là pour aider à mieux comprendre les sentiments des participants:
-          Le CORAF a donné une leçon d’humilité et une leçon de professionnels en se rangeant au côté de l’avis de la salle après les travaux de groupe car des documents avaient été préparés pour juste être amandés et adoptés comme étant ceux qui allaient régir les ONG. Ils  ont été mis de côté et les ONG ont décidé de produire par elles-mêmes avec l’appui du CORAF/WECARD.. La réalité l’imposait et le CORAF/WECARD l’a accepté.
-          Notre présence est pour la recherche d’une alliance à géométrie variable. Ce connaitre était nécessaire pour cela et le CORAF/WECARD nous a donné cette opportunité.  Nous devons arriver à remplir les conditions des dossiers compétitifs car les techniciens de CORAF/WECARD aident à monter des dossiers.
-          Un participant a évoqué la complexité pour les ONG nationales à trouver les moyens de travailler en réseau dans différents pays à cause de la modestie de leurs ressources.
-          La prise en compte du genre serait une bonne chose car le constat fait est-il y avait peu de femmes lors de cette première rencontre.

-          Guinée équatoriale : Grands besoins de sensibilisation sur les changements climatiques et lutte contre la pauvreté. Compte profiter des expériences des pays d’Afrique de l’Ouest.
-          Le représentant régional de OXFAM a soulevé deux préoccupations importantes : La première est que comme participants, nous devons restituer ce que nous avons entendu. La deuxième c’est que le volontariat pour une région aussi vaste et complexe que l’AOC a des limites qu’il faut bien analyser pour la participation des ONG. Ensuite il a posé la question suivante au CORAF/WECARD : Comment voit-il les ONG dans la recherche ? Pour lui, cet avis du CORAF/EWCARD est important à savoir par les ONG pour leur permettre de mieux se positionner et affiner ses relations de travail avec le CORAF/WECARD.  La dynamique suscite l’intérêt de OXFAM et l’ONG pense aussi profiter de l’expertise des techniciens du CORAF/WECARD pour la mobilisation des ressources.

Photo de famille des parctipants à l'atelier

Le représentant du Directeur dans son mot de fin a souhaité voir des articles produits par les ONG sur cet atelier à travers leurs sites web ou et autres blogs
Il a remercié tous les participants pour les efforts fournis, avec des débats houleux et chaleureux, et exprimé sa satisfaction pour les résultats atteints.. Il a souhaité bon retour à chacun et demandé qu’il fasse un retentissement cette rencontre dans son pays. Il a conclu en disant que le CORAF/WECARD se tient toujours prêts à nos côtés.

mercredi 4 septembre 2013

2013 : Une année de grâce particulière pour l’ODE

L’ODE depuis 2010 a décidé un changement qualitatif dans sa vie. Il a élaboré un Plan stratégique sur 10 ans (2011-2020) avec comme vision être une référence en sécurité alimentaire au Burkina à l’horizon 2020. Il a élaboré un projet de renforcement des capacités du personnel avec des formations rapides et aussi des formations en masters de diverses natures.
En relation avec ses partenaires comme Christian Aid (ONG britanique et ICCO (ONG Néerlandaise) il bénéficie aussi de nombreux appuis en renforcement des capacités allant de séminaires internationaux à des séminaires locaux organisés à cet effet.
Depuis 2011 avec ICCO et WOORD en DAAD (W&D est une ONG Néerlandaise), il est chef de file d’une coalition sécurité alimentaire et nutrition (C-SAN) au Burkina, avec 8 membres (7 ONG et un réseau)[1]
L’ODE commence à récolter les fruits de cet important effort. 2013 aura été pour cette ONG une année de grande moisson. En effet il mettra en œuvre avec d’autres ONG et la coalition SAN ou seul les projets suivants :
-          Le PRO.S.A.N Pilimpikou financé par ICCO et bientôt rejoint je l’espère par W&D
-          Le PROSAN Yé financé par PPLM (ONG allemande), CA, MCC (ONG américaine)
-          Le PROSANUT dans les communes de Bagaré, Samba, La-todin, Pilimpikou financé par l’UE, ICCO, REACH Italia (ONG Italienne)
-          Le PRORESI à Bagaré, Samba, La-todin financé par l’UE, OXFAM, CA
-          Le PPA au Sahel financé par CA
-          Plusieurs projets avec le PAM.
Ces projets s’ajoutent à d’autres négociées les années passées. Mais les efforts devront se poursuivre pour demeurer à un niveau de qualité élevé.



[1] Les membres de la Coalition sont par ordre alphabétique : AEAD, AGED, CEAS, CREDO, IBFAN, ODE, ORGANIC, RAPDA

Une rentrée sous onction divine

Le lundi 02 septembre 2013, les agents fédéraux de l’ODE ont repris, après un repos bien mérité durant le mois d’août.
Le culte de rentré s’est tenu à l’Eglise du Bon Berger, coté Est de l’Université de Ouagadougou, non loin du siège de FINACOM. Il a été dirigé par le Pasteur Etienne BAZIE, Secrétaire Exécutif de l’ODE.
Comme à son habitude, l’ODE a dédié sa rentrée à Dieu, par une cérémonie pendant laquelle, louanges, adoration, témoignages, exhortations, ont constitué le menu.
Le personnel de l'ODE dans une position d'écoute active
Le message a été donné par le Docteur Elie KOUMBEM, pasteur du Temple Grace et Victoire sur le contentement. 
Le docteur Elie KOUMBEM livrant le message de la parole de Dieu

Il s’est inspiré des Saintes écritures, notamment philippiens chapitre 4, versets 10à 13. Ce qu’il faut retenir d’essentiel, c’est que chacun doit être fier de ce qu’il est et de qu’il a, pour réussir. En effet, c’est à partir de là qu’il peut bâtir un programme de réussite pour sa vie. Chacun a besoin d’avoir de l’ambition, mais savoir qu’il doit se battre loyalement (dans la fidélité à la parole d
e Dieu, dans la justice, dans l’honnêteté, dans l’intégrité) pour gagner ce qui lui est réservé par Dieu. Il faut rechercher la joie, la paix du cœur…l’amour qui sont des valeurs sans prix. Mieux vaut réussir sa vie (rester dans le plan de Dieu) que de réussir dans la vie (paraitre aux yeux des Hommes).
L’office s’est recommandé à Dieu pour le reste de l’année. Il n’a pas oublié la FEME qui l’a créé, les partenaires techniques et financiers, le Burkina Faso et tous les pays actuellement en difficultés.

C’est avec des visages rayonnant de joie que le personnel a quitté le temple aux environs de 15 heures.

Photo de famille du personnel devant le siège de l'ODE

Présentation de l'ODE

L'Office de Développement des Eglises Evangéliques (ODE)  a été créé officiellement le 12 août 1972. D'abord appelé  Bureau des Projets pour le Développement (BPD),  il matérialise la volonté de la communauté  évangélique du Burkina Faso, réunie au sein de la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques (FEME), de témoigner de l'amour du prochain en contribuant au développement économique, social,  culturel et spirituel du Burkina Faso. Né dans un contexte d'insécurité alimentaire marqué par les grandes sécheresses de 1973,  l'ODE s'est très vite érigé en partenaire des agences des églises du Nord pour le secours des nombreuses populations victimes de la grande sécheresse et de ses effets collatéraux (famine et absence d'eau potable) au Burkina Faso. Cela contribuera fortement à renforcer sa vocation d'ONG évoluant dans le secteur de la sécurité alimentaire. Le souci du développement holistique de l'Homme va l'amener progressivement à s'engager dans la plupart des secteurs prioritaires du développement économique, social, culturel et spirituel du Burkina Faso.www.ode-burkina.org
L'ODE est situé à la zone du bois non loin du Lycée Technique National, au numéro 235 de la rue 13-03, Zone du bois, Secteur n° 13 de la ville de Ouagadougou.
Bâtiment servant de siège à l'ODE